Coprophobie (peur des selles) causes, symptômes et traitement
La coprophabie, également appelée scaphobie, est une phobie spécifique dont les affectés manifestent une peur irrationnelle et injustifiée envers les excréments. Les patients atteints de cette maladie rare souffrent d'anxiété lorsqu'ils font face à la lie. De cette façon, ils essaient d'éviter de voir ou de percevoir les excréments chaque fois qu'ils le peuvent..
Bien que ce soit un malaise peu commun, les personnes touchées par la coprophobie peuvent voir leur vie quotidienne se modifier et subir un malaise nécessitant un traitement psychologique. Dans ce résumé, nous examinerons ce qu'est la coprofobie, ses causes les plus fréquentes, ses symptômes, ses signes et les différents types d'intervention pouvant aider à la gérer..
- Article connexe: "Les 15 phobies les plus pures qui existent"
Qu'est-ce que la coprofobie??
La coprofobie est une altération de l'anxiété. Phobie inhabituelle nécessitant une intervention médicale et / ou psychologique dans la plupart des cas.
Ces sujets éprouvent une extrême aversion pour les excréments, apparaissant comme une peur inhabituelle et exagérée envers les excréments. Cette peur peut être basée sur certaines croyances ou pensées irrationnelles et générer une grande anxiété.
Caractéristiques et diagnostic
Toutes les peurs ou tous les rejets d'excréments ne peuvent être étiquetés avec le diagnostic de coprophage. En effet, pour que le diagnostic soit fiable, il est essentiel qu’il existe certains symptômes et certaines caractéristiques spécifiques. Ils sont les suivants.
1. Peur exagérée
La peur des matières fécales ressentie par les personnes atteintes de coprophagose est manifestement excessive dans son intensité et dans l'inconfort qu'elle génère.. Cela signifie que, lorsqu'il est exposé aux excréments, son esprit réagit avec des symptômes aigus d'anxiété et de nervosité..
Les excréments ne représentent pas une menace réelle pour l'homme, mais les personnes touchées par la coprofobie ont une connaissance déformée et les perçoivent comme très menaçantes ou dangereuses..
2. pensées irrationnelles
La peur qui génère la coprofobie est de haute intensité et exagérée car elle n’est pas basée sur des pensées rationnelles.. Ces cognitions déformées génèrent de l'anxiété face à une fausse menace.
Des idées déformées et irréalistes sur le danger potentiel des matières fécales sont la cause de la gêne manifestée par la personne touchée.
3. Peur incontrôlable
Un autre symptôme caractéristique de la coprofobie est que la peur est incontrôlable. Autrement dit, l'individu affecté n'a aucun recours pour gérer l'émergence de sensations négatives, ainsi que les réponses anxieuses non désirées..
4. Peur persistante
La peur se caractérise également par une prolongation dans le temps, c'est-à-dire une. Ce n'est pas une peur qui surgit de manière isolée ou à temps, à un stade spécifique ou après une certaine expérience.
De cette façon, la peur phobique des excréments peut ne pas être résolue si aucune mesure psychologique n'est prise et si une intervention clinique est effectuée sur le patient..
5. évitement
Enfin, la peur phobique des excréments génère le comportement principal de cette phobie: l'évitement. Les sujets atteints de cette phobie essaient d'éviter autant que possible de s'exposer aux matières fécales, voire de s'échapper soudainement pour éviter un tel contact..
Symptômes La coprofobie est un trouble anxieux, car ses symptômes sont principalement ceux d'un patient anxieux..
Les expressions qui ont la coprofobie dans le comportement et l'esprit des personnes affectées peuvent être de trois types: symptômes cognitifs, symptômes physiques et symptômes comportementaux.
1. symptômes physiques
La peur ressentie par les personnes atteintes de coprofobie entraîne l'apparition d'une longue liste d'altérations dans le bon fonctionnement de votre corps lorsque les personnes touchées sont exposées à des excréments..
Cette altération est provoquée par une inadéquation de l'activité normale du système nerveux autonome. Cette augmentation peut entraîner une série de signes d'anxiété, comme suit:
- Augmentation du rythme cardiaque
- Rythme respiratoire accru
- Palpitations
- Tachycardie
- Tension musculaire
- Transpiration
- Sentiment d'irréalité
- Vertiges, nausées et vomissements
2. symptômes cognitifs
En plus des signaux physiques, la coprofobie produit également une série d'altérations de type cognitif. Ceux-ci sont basés sur des idées irrationnelles et des pensées sur le malaise et la menace que représentent les excréments..
Ces pensées surgissent avec plus de force et d'intensité lorsque la personne affectée est exposée à l'élément phobique. En outre, les symptômes physiques ont un effet rétroactif et stimulent l’anxiété produite par le stimulus phobique..
3. symptômes comportementaux
Finalement, le coprofobia présente également plusieurs symptômes comportementaux ou comportementaux. Ces manifestations surviennent en réponse à des symptômes physiques et cognitifs dus à l’augmentation de l’anxiété et du malaise général de la personne concernée..
Les comportements les plus courants dans ce trouble sont l'évitement et la fuite. L'évitement est défini comme la série de comportements que le patient fait pour ne pas entrer en contact avec les excréments. Par contre, la fuite est le comportement qui survient lorsque la personne ne peut éviter d'entrer en contact avec les excréments et quitte instinctivement le stimulus phobique..
Les causes
La coprofobie est une phobie qui peut être due à différentes causes et facteurs pouvant être considérés comme risqués.
La propension à souffrir d'anxiété, de conditionnement par procuration, de conditionnement verbal, de certains traits de personnalité ou de facteurs de risque génétiques accroît le risque de développer ce trouble phobique.
Traitement
Le meilleur traitement pour ce type de phobies est la thérapie psychologique. En particulier, la thérapie cognitivo-comportementale s’est révélée très efficace pour contrôler les symptômes et ramener le sujet à un état normal..
Cette thérapie est basée sur l'exposition progressive au stimulus phobique. Lentement, le patient se rapproche (tout au long des séances de thérapie) et s’habitue aux matières fécales et apprend à gérer son anxiété et le malaise qu’il ressent..
Références bibliographiques:
- Association américaine de psychiatrie. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM-IV-TR (2002). Barcelone: Masson.
- Braunstein, N. A. (2015). Classer en psychiatrie. 2a. réimpression Mexique: Siglo XXI